Tout commence par une information du Monde : Hausse des exilés fiscaux en 2008. En plein débat sur le bien fondés du bouclier fiscal, il n'est pas idiot de constater ce fait : l'hémorragie n'a pas été endiguée... Et c'est bien dommage...
Passons outre l'explication de François Baroin. "Il est très difficile de déterminer les motivations des exilés fiscaux. Il peut s'agir de perte d'emploi, de raisons personnelles". Ainsi ce serait les néos chômeurs qui auraient quitté la France ? A noter que le nouveau ministre du budget, auparavant critique vis à vis du bouclier, se révèle être actuellement un vaillant défenseur. La politique est incroyable...
Par contre, malgré un exercice pas mal réussi de pseudo langue de bois, je ne serai pas en désaccord avec François Baroin quand il ajoute "Tant que les expatriés fiscaux n'auront pas confiance dans la stabilité du système fiscal, il n'y aura pas de retour significatif". Allons plus loin : tant que nous n'aurons pas un système fiscal réformé, juste et stable, ça sera le bordel...
Le choc des dogmatismes, c'est d'un coté un pouvoir en place qui ne voit pas les ravages du symbole. Alors qu'il n'est pas choquant de revenir sur une mesure qui n'a pas montré sa réelle efficacité, le pouvoir reste ferme sur un principe qu'il veut intangible, comme symbole du quinquennat.
Il n'est pas choquant qu'une personne ne soit pas ponctionné exagérément par l'Etat. Mais peut être faut il aussi revoir la forme de ce bouclier fiscal. Au moins pour laisser respirer une classe moyenne qui voit les taxes se multiplier, et une réforme des retraites qui risque encore de la mettre à rude épreuve...
Et c'est là qu'arrive le porte parole du Parti Socialiste. Le parfois étonnant Benoit Hamon. Brillant par moment, mais d'un dogmatisme rare et souvent caricatural (mais n'est ce pas le rôle du porte parole de parti d'être caricatural ?). Ne revenons pas sur l'épisode Frêche et son lot d'indignation sélective, c'est du passé...
Donc Benoit Hamon l'affirme haut et fort : « Je vais rassurer les gens qui gagnent beaucoup d’argent: si nous revenons au pouvoir, nous allons en prendre un peu plus, voire même beaucoup plus, que ce que la droite leur prend aujourd’hui. »
Comme le remarque l'ami Hashtable : "ça a le mérite d'être clair...". Et en tous cas, en matière debuzz ramdam, Benoit Hamon a réussi son coup : félicitation.
Finalement la politique est parfois simple... La droite veut que les plus riches soient moins imposés... La gauche veut quant à elle que les riches raquent plus, beaucoup plus même...
Pendant ce temps la classe moyenne travaille et écoute ce qui se passe en haut, tout en haut... Elle attendrait presque un bouclier, pour elle aussi, être protégée et ne pas être cette variable d'ajustement dans laquelle on ponctionne, pour protéger le haut et le bas du panier... Et il parait que le moral des français en Mars était au plus bas...
Passons outre l'explication de François Baroin. "Il est très difficile de déterminer les motivations des exilés fiscaux. Il peut s'agir de perte d'emploi, de raisons personnelles". Ainsi ce serait les néos chômeurs qui auraient quitté la France ? A noter que le nouveau ministre du budget, auparavant critique vis à vis du bouclier, se révèle être actuellement un vaillant défenseur. La politique est incroyable...
Par contre, malgré un exercice pas mal réussi de pseudo langue de bois, je ne serai pas en désaccord avec François Baroin quand il ajoute "Tant que les expatriés fiscaux n'auront pas confiance dans la stabilité du système fiscal, il n'y aura pas de retour significatif". Allons plus loin : tant que nous n'aurons pas un système fiscal réformé, juste et stable, ça sera le bordel...
Le choc des dogmatismes, c'est d'un coté un pouvoir en place qui ne voit pas les ravages du symbole. Alors qu'il n'est pas choquant de revenir sur une mesure qui n'a pas montré sa réelle efficacité, le pouvoir reste ferme sur un principe qu'il veut intangible, comme symbole du quinquennat.
Il n'est pas choquant qu'une personne ne soit pas ponctionné exagérément par l'Etat. Mais peut être faut il aussi revoir la forme de ce bouclier fiscal. Au moins pour laisser respirer une classe moyenne qui voit les taxes se multiplier, et une réforme des retraites qui risque encore de la mettre à rude épreuve...
Et c'est là qu'arrive le porte parole du Parti Socialiste. Le parfois étonnant Benoit Hamon. Brillant par moment, mais d'un dogmatisme rare et souvent caricatural (mais n'est ce pas le rôle du porte parole de parti d'être caricatural ?). Ne revenons pas sur l'épisode Frêche et son lot d'indignation sélective, c'est du passé...
Donc Benoit Hamon l'affirme haut et fort : « Je vais rassurer les gens qui gagnent beaucoup d’argent: si nous revenons au pouvoir, nous allons en prendre un peu plus, voire même beaucoup plus, que ce que la droite leur prend aujourd’hui. »
Comme le remarque l'ami Hashtable : "ça a le mérite d'être clair...". Et en tous cas, en matière de
Finalement la politique est parfois simple... La droite veut que les plus riches soient moins imposés... La gauche veut quant à elle que les riches raquent plus, beaucoup plus même...
Pendant ce temps la classe moyenne travaille et écoute ce qui se passe en haut, tout en haut... Elle attendrait presque un bouclier, pour elle aussi, être protégée et ne pas être cette variable d'ajustement dans laquelle on ponctionne, pour protéger le haut et le bas du panier... Et il parait que le moral des français en Mars était au plus bas...
Au fait, il arrive quand le deuxième tiers des impôts ?