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jeudi 11 mars 2010

La rumeur, je m'en moque. Mais quand même...


Je n’ai pas d’avis sur cette rumeur… Et à vrai dire, je m’en moque totalement… Ouais, je m’en fous… Et pourtant je vais en faire un billet, dingue non ?
Les vies privées de Carla Bruni, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Rama Yadé, Arnaud de Montebourg, Chantal Jouano ou Tania Bruno-Rosso, je m’en moque…
Oh, je ne dis par que je ne jette pas un œil sur un Voici ou un Closer qui traine ici et là. Bah oui, si on peut voir un joli fessier en maillot de bain (ou plus s'il manque une partie du maillot...) à Saint Barth ou à Palavas le flots, j’en profiterai. Mais sinon… M’en fous.

Aujourd’hui, notre belle blogosphère s’émeut de cette rumeur qui a débuté outre manche.
Il faut la propager la rumeur disent certains. Tant pis si celle-ci n’est que rumeur. Tant pis si des personnes sont directement acteurs de la rumeur : ceux sont des puissants, en plus ils ne sont pas forcément du bord politique de ceux qui veulent la propager, et bien allons y !
Notre ami Rimbus va même plus loin : "je crois que si on veut une vraie liberté d'expression, il faut tout autoriser. Les rumeurs, les mensonges, les injures".

D’autres, comme Guy Birenbaum qui ne sont pas des « notables de l’information », disent qu’il faut faire attentionOui à la révélation d’information vérifiée, réelle, qui touchent peut être à la vie privée des « puissants », mais peuvent permettre à tout un chacun d’interpréter certains pans de l’information.
Guy cite l’exemple du « non vote » de Cecilia Sarkozy au deuxième tour de 2007, ça donne une information. Guy aurait pu citer aussi sa révélation, lorsqu’il a informé de la liaison entre le ministre Borloo et la journaliste Schomberg. Aujourd’hui, la liaison officielle entre la journaliste Audrey Pulvar (starifié par certains suite à une interview « dure » du président de la République) et le socialiste Arnaud de Montebourg est également une information.

Dans le même ordre d’idée, j’aurais apprécié qu’on informe clairement les français, lors de la présidentielle de 2007, qu’entre le premier secrétaire du Parti Socialiste et la candidate, c’était fini depuis belle lurette. Depuis même avant que la dite candidate avait proposé cette « demande en mariage dans les Antilles ». La séparation d’Hollande et Royal était une information politique de la même nature que le non vote de Cécilia Sarkozy.
D’ailleurs une question bête. Ceux qui aujourd’hui veulent diffuser la rumeur qui touche le sommet de l’Etat, par pur dessein politique, qu’auraient ils dit si à 15 jours des élections présidentielles une telle rumeur avait touché leur candidat(e) ? Auraient-ils hurlé au loup, au complot et à la machination politique ? Auraient ils demandé la vérité ? Au non de la liberté d'expression, auraient ils accepté sans sourciller que la rumeur et le mensonge touchent leurs intérêts ?

Mais Guy Birenbaum ajoute également ceci : « Nous (nous tous sur le net) allons subir collectivement une nouvelle insupportable levée de bouclier supplémentaire de la part des beaux esprits qui considèrent internet comme une poubelle, un tout-à-l’égout, un dépotoir, etc… ». Et je ne suis pas loin de partager son avis…

Je n’ai rien contre les rumeurs, du moins si elles ne me touchent pas personnellement (car j’imagine que ça doit être dur à vivre d’être victime de rumeur, même si on est puissant). Par contre, quand certains s’en servent avec des arrières pensées politiques évidentes, quand certains n’hésitent pas à manipuler le mensonge, cela me dérange un peu plus.
Oui, je suis naif, « ils » font tous ça. Ali Soumaré a été victime de ces boules puantes lancées par l’UMP officielle, c’était abject, et je lui souhaite d’être un grand vice-président d’Ile de France. Mais est ce une raison pour utiliser les saloperies de l’adversaire ? Combattre un salop en utilisant des méthodes de salops, ça donne souvent un salop de plus… (d’ailleurs on écrit salaud ou salop d’après ce que dit le dictionnaire… ah bon ?)

Un dernier point quand même. Nicolas relaie l’article de ce canard belge. Outre le coté condescendant et arrogant de l’article en question, je trouve insupportable de pendre pour cible un blogueur (en l’occurrence une blogueuse, sympathique en plus…), pris au pif dans un flux Twitter. Nicolas a raison sur un point, nous ne sommes pas des journalistes, seulement des blogueurs. Et pour nous, « Twitter est notre grand bistrot ». Considérons le tous comme tel...

Enfin, en résumé, l’information oui. Toute l’information. S'il est vérifié que le chef de l'Etat et sa femme ne sont plus ensemble, c'est une information, et elle doit être donnée comme tel. Si c'est un mensonge, non.
Mais je suis assez réticent devant les rumeurs qui sont propagés à des desseins purement politiques, et qui sont loin d’être vérifiés. Qu’elle touche un candidat socialiste tête de liste en Ile de France, ou la compagne d’un chef de l’Etat.
Quant aux mensonges pour défendre une position ou un posture politique, c'est un danger mortel pour la démocratie. Mais malheureusement, on oublie trop souvent le 21 Avril 2002...

Ce n'est que mon avis...

(sinon, rien à voir, mais bravo à Lyon !)

samedi 30 janvier 2010

Ségolène Royal accusée elle aussi de fraude ?

Le Parti Socialiste est formidable lui aussi... On a pas fini de rire avec l'UMP officielle, et on continue de se taper les cuisses avec le PS...
Ainsi on apprendrait, dans un livre qui va sortir le 3 Février, que le feu, et bien ça brule. Oui Martine Aubry aurait fraudé. Mais on apprend que Ségolène Royal la blanche colombe aurait triché à donf elle aussi. Et on est surpris d'apprendre ça : on ne s'y attendait pas du tout !

Le Post, par la plume du sympathique Alex Lemarié, présente quelques unes des bonnes pages de ce bouquin, intitulé "PS, la bataille des égos". Et on marre toujours d'apprendre ce qu'on savait déjà. Qu'il existe un dossier rouge avec des chemises marqués "Guadeloupe", "Bouche du Rhône", et "Hérault". Hérault, Hérault... Mais ne serait ce pas chez ce Georges Frêche que Royal soutient malgré tout ?

Finalement, le Post nous apprend qu'on apprend vraiment rien. On rigole juste, après coup, du coté vierge avec auréole sur la tête de Ségolène Royal après les "révélations" des fraudes du clan Aubry. On se marre devant cette hypocrisie qui, décidément, est une marque fabrique du "PS officiel", où de Dray à Peillon en passant par Frêche et l'histoire des fraudes, montre que ceux sont décidément les mieux placés pour donner des leçons.
Et on se dit que frauder pour perdre quand même, c'est dommage...

Ségolène Royal aura également montré une jolie image de la démocratie. Quand je pense que le deuxième tour Sarkozy - Royal était le pire auquel nous aurions pu avoir droit après le 21 Avril 2002, voilà une nouvelle pièce valident ce sentiment.
Nous avons une triste classe politique... Malheureusement, à part un immense soupir, je ne sais pas comment conclure...

lundi 18 janvier 2010

Débauchage Royal (ou coup Royal) ?

(moins fort que Némo dans les titres...)
Trois billets qui prennent ce matin la défense de Ségolène Royal (Nicolas, Fleche, Stef), à propos du ralliement de Modem et d'écologiste aux listes Royal en Poitou Charente.

Je ne sais quoi penser de ce coup politique. Les modem et écolo veulent des places. Ils ont donc raison de rejoindre celle qui a le plus de chance de leur en donner. En Poitou, c'est Royal qui détient les jolis postes. Pas Bayrou ni Duflot.
C'est comme en Languedoc Roussillon. Georges Frêche est ce qu'il est. Mais ceux qui veulent une confortable à l'Hotel de Région savent, à gauche, que lui a plus de chance que le candidat UMP de leur en donner. Donc ils le soutiennent à fond à fond à fond, c'est confortable le siège de conseiller régional.

Je trouve qu'elle a bien joué Ségolène Royal. En plus, elle fout la zone au Modem et à Europe Ecologie.
Quand je disais que Royal, c'était Sarkozy en féminin, elle en donne une nouvelle fois l'exemple. Sarkozy s'amuse à foutre le bordel au PS en débauchant chez eux les Kouchner aujourd'hui ou les Lang demain. Royal fait de même, à un niveau plus modeste. Mais non sans efficacité.

Non, je tire mon chapeau à Ségolène Royal. Sans hypocrisie.

Par contre, quand je pense qu'elle n'aurait pas été mieux que Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, et que son parcours ne me démontre pas le contraire...

lundi 4 janvier 2010

Bilan du mi-quinquenat de Ségolène Royal...

Imaginons que Ségolène Royal l'ait emporté en 2007... Rêve pour certains. Cauchemar pour moi.

Une copine du Village, la sympathique Agathe, a imaginé un bilan du quinquennat Ségolène Royal à mi-mandat.
C'est chouettement écrit. Et ça me semble assez juste, malheureusement... Cela confirme la tristesse du deuxième tour de 2007, qui valide mon sentiment que le 21 Avril 2002 n'était nullement le fond du puit, mais le début d'un tunnel politique et sociétal dans lequel on se balade toujours avec le sourire et une frontale qui marche mal...

En question subsidiaire, aurais je appelé à un No Ségolène Day ? Pas plus que je n'admets cette idée de NoSarko Day. Je reprends une phrase assez claire du copain Dagrouik : on ne démissionne pas un élu.
Par contre, j'espère que j'aurais été un opposant bruyant, apportant un peu d'efficacité...

Enfin, on en est pas là. Ségolène Royal a été battue par Nicolas Sarkozy. Mais le billet de l'amie Agathe est très bon. Merci à elle !

dimanche 13 décembre 2009

Cohue à Copenhague (ceux qui veulent changer le monde ?)

C'est le titre éCologique de la Chanson du Dimanche aujourd'hui. Excellent comme toujours.


Apparemment quand même, d'après l'ami Guy Birenbaum, ils n'ont pas eu la main heureuse hier soir en voulant reprendre l'incroyable chanson de l'UMP...

A ce propos... Quand Frédéric Lefebvre lance sur son Twitter (admirez la déco de sa page... soupir...) un "Malgre la polemique l'UMP assume son clip !", il y aurait soit de quoi sourire, soit de quoi franchement soupirer... L'humilité devrait être une qualité phare chez nos dirigeants. Au lieu de quoi ils restent dans leur logique de "je ne fais jamais d'erreur" et "quoi que je fasse comme connerie j'assume plutôt que d'avouer m'être trompé, parce que j'ai le zizi le plus gros de la France...". C'est puéril, c'est con.
Frédéric Lefebvre, Ségolène Royal, et tous ces forts caractères clivants aimant le rapport de force, gagneraient des fois à dire "je me suis trompé...". Ce clip est une vaste connerie, pas de honte à l'admettre. Par contre, persister dans la bêtise n'est pas forcément valorisant...

Sinon, en parlant de Copenhague, il parait que Ségolène Royal y va... D'abord, on se demande ce que franchement elle va faire là bas. Sans doute sauver la planète ? Sans doute que Ségolène Royal est de "ceux qui veulent changer le monde"... (chante avec nous en tapant dans les mains)

(soupir... après il y en a qui vont pleurer devant cet "acharnement sur la madone du Poitou...". Qui, c'est vrai, ne fait rien pour se faire critiquer... soupir bis)

samedi 12 décembre 2009

Quand Ségolène Royal critique la "trash politique"...

... il y a toujours ce sourire devant le roquefort qui fait remarquer au munster que son odeur est peut être un peu forte... Un sourire, et une réelle interrogation quant à la stratégie de Ségolène Royal.
Une enquête BVA fait remarquer qu'à 76%, les français considèrent que Royal est plus un handicap qu'un avantage pour le Parti Socialiste. Le résultat me parait logique : depuis 2007, Ségolène Royal ne cesse de perturber la "parole officielle" du Parti Socialiste par des prises de positions iconoclastes, allant jusqu'à contredire franchement la position officielle de son parti. Dernière en date, proposition d'une alliance officielle avec le Modem. Et avec toujours cette volonté de mettre en avant "son" image. D'excuses officielles au nom de la France à un one man show surréaliste. Non sans bien sur oublier de donner des leçons de morale à la terre entière, surtout celle qui n'est pas d'accord avec elle...

Cela me rappelle cette petite vidéo que je mets volontiers en ligne : Ségolène Royal vue du ciel. Amusant...

Le porte-parole de Ségolène Royal, Guillaume Garot (que je ne connaissais pas), vient de réagir. Pour lui, ce sondage, c'est "de la trash politique". Voilà que le clan Royal ressort la vieille combine : toute critique contre Ségolène Royal est soit de la misogynie, soit une attaque destinée automatique à nuire, soit de l'acharnement (pauvre Nicolas Sarkozy, que devrait il dire ?), soit donc aujourd'hui est c'est le mot nouveau, de la "trash politique".
Et on continue à se tordre de rire en lisant la suite de la réaction du porte parole officielle de la madone de Poitou Charente. Ce sondage n'a "pas d'autres objectifs que de continuer la campagne agressive et personnelle contre Ségolène Royal". Technique merveilleuse et affligeante de la martyre qui refuse toute remise en cause personnelle, persuadée d'être dans le vrai... Et tellement drôle quand on se souvient que c'est par les sondages que Ségolène Royal a triomphé dans la primaire socialiste de 2006..

Nicolas demande si Ségolène Royal est bien entourée. La question peut en effet se poser quand on voit la stratégie égocentrique de la présidente de Poitou Charente, adepte elle même d'une certaine "trash politique". Quand on voit la stratégie de défense de la candidate de la part de certains de ses soutiens, qui utilisent des cordes aussi diverses que le mensonge ou l'affligeante posture de martyre, on peut en tous cas se poser la question.
En tous cas, je ne sais pas jusqu'où arrivera Ségolène Royal. Mais l'attitude globale du clan Royal n'est peut être pas la meilleure pour donner envie au français de voter pour elle...

Avec cette question bête : le France gagnerait elle vraiment au change de passer du clan Sarkozy au clan Royal ? En terme de sectarisme et de culte de la personnalité, je ne parviens pas à voir de différence... Et je ne trouve pas le porte parole de Ségolène Royal (pas du PS ou d'un mouvement hein... non, de Ségolène Royal... culte de la personnalité on disait plus haut) d'une meilleure foi que, au hasard, le merveilleux porte parole chevelu de l'UMP...

Ségolène Royal, UMP qui chante du Plamandon, Frêche... Non, elle donne moyen envie d'espérer cette séquence politique actuelle... Vraiment... (soupir)

vendredi 4 décembre 2009

Pendant ce temps, à l'EPAD et chez le clan Royal...

Deux informations, ce matin, qui m'ont tiré subrepticement de ma torpeur de fin de semaine...

L'EPAD... on en eut parlé, de l'EPAD. Ce n'est finalement pas le fils de, mais la fille de qui en sera Présidente. Joelle Ceccaldi-Raynaud.
Ca aura fait le gros de l'actualité en Octobre, l'EPAD. Aujourd'hui, tout le monde s'en fout. Moi aussi... Information éphémère... Les jours qui passent...

Le clan Royal... L'ami du Téléthon Pierre Bergé encence Vincent Peillon, qui est pour lui "l'homme du renouveau". Un renouveau à Espoir à Gauche qui se fera sans lui, puisque Ségolène Royal l'a éjecté de la direction pour mettre à sa place trois pantins à elle. Pantins pour combien de temps, ça l'histoire ne le dit pas.
Actualité anecdotique. Ca m'amuse, sans m'amuser. Ségolène Royal arrive faire soupirer ceux qui furent ses amis, comment pourra t'elle rassembler les français autour d'elle ? On aura le temps de répondre plus tard à la question...

Et ce soir c'est le tirage au sort de la Coupe du Monde... On en parlera ce soir. Ou pas, on aurait pas du y être, à la Coupe du Monde.

Et moi sinon ? Ben je suis épuisé... Mais c'est un autre sujet ça... Je retourne dans ma torpeur de cette difficile fin de semaine...

mardi 1 décembre 2009

Ségolène Royal ira t'elle quand même... ? Quid des primaires...

Un article sur le Figaro du jour l'affirme : Ségolène prête pour 2012, avec ou sans le PS...
Ce serait finalement quelque chose d'assez logique, vu le parcours de la (future ex ?) Présidente de Poitou Charente. Contestation du vote interne au PS le soir même de la victoire de Martine Aubry, atterrant show de la fraternité où elle tape sur son parti et ses petits copains, excuses faite "au nom de la France", court-circutage perpétuel de la parole "officielle" du PS, etc...
Et dernier coup d'éclat, son arrivée en fanfare à Dijon et son très démocratique coup de pied au séant de Vincent Peillon...

Finalement, que Ségolène Royal soit candidate en 2012, personnellement, je n'en doute pas...

Mais de là, une petite question me taraude... Le brillant donneur de leçons Arnaud Montebourg clamait qu'il fallait convaincre "au forceps" que son idée de primaire à gauche était la meilleure. Visiblement, Ségolène Royal, qui semble exaspérer dans son propre camp, jusqu'à ses propres amis, est en train de tracer un chemin qui ne passera pas par des primaires internes... Mais directement aller voir le peuple, le seul légitime... Quitte à se prendre une baffe retentissante ?

Nous remarquons également qu'une autre candidature à gauche est en train de voir le jour : Dominique Strass-Kahn. Auréolé d'un poste prestigieux, d'une mission quasi sacré, acceptera t'il que sa route FMI - Candidature à l'Elysée passe par la case "primaire politichienne française" ?

Ajoutant que de toutes manières, même s'il a gauchisé son discours et son parcours, François Bayrou ira sans passer par une case "primaire" à laquelle il n'est de toute manière pas invité. Et il en sera de même pour les extrêmes gauches, qui lanceront leurs quatre ou cinq candidats, avec Melenchon en plus...

D'où cette question bête. Est ce qu'une primaire à gauche à toujours un sens, sans la présence de deux favoris "poids lourd" ? Je pose la question n'étant pas de gauche, mais il me semblerait dommage que cette primaire se déroule entre Robert Hue, Martine Aubry, François Hollande et peut être un candidat d'Europe Ecologie...
Je me pose cette question... Je me demande si la Rochelle 2009, qui annonçait Primaire à Gauche et Interdiction du Cumul des Mandats, risque de vite être rangé dans l'escarcelle des belles paroles et beaux souvenirs...

Et une question subsidiaire : est ce que la droite républicaine, dont je suis, aura le courage de remettre en cause une candidature de Nicolas Sarkozy et de son clan ? Aurons nous la force et la possibilité de faire émerger une autre candidature, une alternative à droite ?
Certains y croient. Personnellement, j'y crois de moins en moins... Mais sans doute est ce la fatigue de la fin d'année ?

samedi 14 novembre 2009

Ségolène Royal vue du ciel (ou de Dijon où elle embête ses petits camarades...)

Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé de Ségolène Royal...
J'aurais pu parler de sa bravade contraceptive en Poitou Charente. Et de son coté ridiculement chevaleresque : "je défie le ministre de l'éducation d'interdire ces chèques...". Mais finalement je me rend compte que je n'ai finalement pas trop d'avis là dessus... Je ne suis pas assez conservateur pour être outré, et pas assez ouvert pour trouver ça fantastique. Il me semble que les lycées ont peut être des besoins plus importants que de renforts de choses pour baizouiller.
Mais je dis ça en étant jaloux : au lycée, vu le physique que j'avais, à part travailler pour avoir mon bac, je n'avais pas autres activités... (si, je jouais à Street Fighter II...)

Non, ce qui m'a amusé ce matin, c'est la colère de Vincent Peillon devant la présence de son ancienne amie Ségolène Royal, à une réunion où elle n'était pas invitée. Mais c'est qu'elle se sent indispensable, Ségolène Royal.

Ca me rappelle ce petit vidéo-montage que j'avais fait en début de saison. L'excellent Nicolas Canteloup imite Yann-Arthus Bertrand : ça donne Ségolène Royal vu du ciel. Ca m'amuse...

Enfin, je ne suis pas objectif. Je n'ai pas grande affection pour Ségolène Royal. Aujourd'hui, on lit ici et là que DSK est le meilleur candidat pour la gauche en 2012. C'est loin 2012, avant lui Delors, Balladur, Barre ou Jospin avaient été élus Présidents de la République.
Pourtant, je crois que si la gauche veut gagner, il faudra qu'elle rassemble bien au delà de son camp. Et sans doute contre ses propres ayatollahs qui délivrent avec parcimonie et prétention les "brevets de gauche", et qui veulent être plus à gauche encore que la gauche.

Une élection se gagne en rassemblant au delà de son camp. Ségolène Royal, ne parvenant même pas à rassembler le sien, et étant de ce caractère insupportablement clivant, ne sera pas capable de rassembler. Qui d'autre ?

Je dis ça en ne disant rien... J'ai plutôt intérêt à voir, dans mon camp, qui peut rassembler contre celui en place actuellement...

samedi 26 septembre 2009

Je n'aime pas cette manière de faire de la politique...

Lu sur un blog Désir d'Avenir (que je ne mettrai pas en lien...), parce que mis en une par Wikio, un article confondant de bêtise malhonnête. Sarkozy veut augmenter la TVA sur la chaise roulante, et s'en suit une litanie affligeante et maintes fois ressassée sur le président des riches qui ne veut pas que "le handicap soit un privilège, etc, etc...".
Est ce censé être drôle ? caricatural ? J'ai pour ma part trouvé ça étonnamment malsain. Malsain de lancer des rumeurs et de caricaturer des sujets comme ça. Malsain de parasiter le débat par ce genre de malice. Le mensonge (car finalement cela en est un) comme méthode politique, je n'ai jamais aimé ça...

Concernant la proposition présidentielle de taxer les indemnités suite à un accident de travail, je n'ai pas d'avis tranché. Le cœur me dirait que c'est scandaleux. Mais que j'y réfléchis cinq minutes, je n'en suis pas si sur...
Je pense que tout le monde devrait payer l'impôt sur le revenu. Même les plus modestes. Parce que l'impôt a quelque chose de citoyen. Cela passe évidemment par une refonte totale du système fiscal. Évidemment par une remise en cause de beaucoup de chose (bouclier fiscal, mais pas que ça). Mais c'est un autre débat.
Est ce que l'indemnité suite à un accident de travail est un revenu ? Quelque part, oui... Même si c'est extraordinairement choquant de prime abord, de se voir "taxer" (encore une taxe...) l'accident de travail, cela irait de pair avec le fait que "tous les citoyens" paie l'impôt sur le revenu...

Non, la question n'est pas évidente. C'est évident que si la caricature facile la plus malsaine vient parasiter le débat, on est pas sorti de l'auberge. Caricature en plus d'une facilité déconcertante, d'autres emploieront le terme de démagogie... "les méchants c'est la droite, la gauche est si gentille...". Et ne parlons pas de Ségolène Royal, déesse par rapport au démoniaque Sarkozy... Non, on est pas sorti de l'auberge...

Il y a actuellement sur la toile des ironies assez fortes sur des sites de "jeunes sarkozystes". Pour m'y être un peu baladé aussi, je suis également resté les bras ballants devant cette auto caricature caricaturale... Je comprends donc ces "moqueries"... Je n'aime pas le sarkozysme, je comprends pourquoi...
Maintenant, la gauche devrait aussi faire le ménage dans ces troupes. Se moquer du camp d'en face c'est bien. Mais je n'ai pas trouvé le blog ségoliste que j'ai visité plus glorieux et honorable que le sites de jeunes de la rive d'en face... Au contraire... Quand la poutre dans son œil est de la même taille que le profilé IPN dans la tête du camp d'en face, le match nul me parait vraiment nul...

Immense soupir d'automne, devant un débat politique qui devient n'importe quoi... Je m'étonnais en début de mois que je saturais de la politique, que je n'avais plus envie d'écouter des débats, d'écrire sur la politique, même de lire les blogs traitant de tels ou tels sujets. Ce n'est pas ce genre de caricature facile, mensongère, et quelque part pas très honnêtes, qui me donnent plus envie... Vraiment pas...

mercredi 16 septembre 2009

Les promesses de Frêche à Loulou Nicollin

Lu sur l'Equipe.fr ce matin. Louis Nicollin a annoncé que si le Montpellier «faisait un résultat à Marseille (samedi), un pote à (lui) a dit qu'il (lui) paierait un grand attaquant au mercato». Le pote à Loulou Nicollin, c'est Georges Frêche. J'ignorais qu'il avait tout plein de sousous en poche pour jouer les mécènes.
Etant un bon républicain, je n'ose espérer que cela ne sera pas ma Région Languedoc Roussillon qui paiera un grand attaquant au club de foot de Montpellier. Que j'aime bien par ailleurs, mais bon...

Notre bon Président de Région aurait également fait, dixit le canard sportif, deux autres promesses. Augmentation substantielle de la subvention de l'agglo au club de foot montpellierain (ça ne va pas plaire à copine Polluxe ça), et baisse de 30 % du loyer du stade de la Mosson.

Ces informations m'amènent deux commentaires.
  • Pour la bonne santé des finances publiques de ma région, et parce que j'en ai marre que depuis le début de la présidence Frêche, chaque année soit occasion d'un bon de mes impôts locaux (oui, la décentralisation, tout ça... merveilleux argument bateau et malheureusement pas très juste...), je souhaite vivement une victoire de mes pauvres marseillais ! (il faudrait qu'ils cadrent leurs frappes quand même...)
  • Je suis supporter du Nîmes Olympique. Qu'a prévu de faire Georges Frêches pour mon club ? Rien. Serait parce que le maire nimois est UMP ? je n'ose pas imaginer une once de sectarisme chez ce président de région socialiste... D'accord, la conclusion s'impose à moi, logique. Je voterais pour le candidat UMP aux prochaines élections régionales ! (bon, y a aussi que j'ai très envie que Georges Frêche ne soit plus mon président de région, et que la majorité qui l'a soutenu perde aussi...)
On parle football et on termine politique, c'est fou quand même... Donc on concluera que ce weekend, Ségolène Royal vient à Montpellier pour sa fête de la fraternité (amen). Et elle offre le premier rang à son grand ami Georges Frêche. Tout va bien.

(Est ce que son site Internet à 41 000 euros reprend l'info ? je voudrais bien voir, mais depuis cette drole d'aventure, desirdavenir.org est inaccessible...)

mardi 1 septembre 2009

Taxe carbone, un des films de la rentrée...

J’ai déjà souvent écrit ici sur la Taxe Carbone. Je n’aime pas cette taxe, et l’idée de la taxe pour « influencer les comportements ». Et je ne supporte pas qu’on utilise le prétexte environnemental pour justifier un nouvel impôt, et ainsi remplir des caisses publiques de plus en plus vides.

Je ne suis pas le seul à détester cet impôt nouveau. Je partage son avis à Nicolas, qui exprime son désaccord dans son dernier billet. Outre le fait qu’il ne pense pas « qu’une usine à gaz résoudra les problèmes d’environnement », Nicolas rappelle une évidence : «A force de sortir des taxes ou des solutions diverses pour contourner les problèmes ou « inciter », on oublie de résoudre les problèmes… ». Ben oui…

Lire aussi le billet quotidien de Jean-Michel Aphatie, qui met en avant le ridicule (limite indécent) de la situation. « Le gouvernement propose de taxer les sources de pollution. Pour changer les comportements. Pour moins polluer. Jusque là, c’est intelligent. Le problème, c’est qu’une taxe, ça coûte de l’argent. Vous habitez en Lozère, en Corrèze, au Zambèze, vous utilisez une voiture pour travailler, et on vous taxe. Bête et insupportable. Oui mais, répondent des gens intelligents, on va reverser le produit de la taxe aux plus pauvres, aux moins riches, ce sera indolore, à « prélèvements constants », selon les éléments de langage de la technocratie. C’est là que nous touchons du doigt un autre aspect du même satané problème du rapport qu’entretiennent les citoyens avec leurs représentants. Trop de mensonges, trop de gaspillages, plus de confiance. »

Trop de mensonges, trop de gaspillages, plus de confiance… La conclusion est tranchante comme Excalibur… Et d’une rare, et triste, justesse. Plus de confiance…

Lolik parle aussi de la Taxe Carbone. Il a repris l’argumentaire de Claude Allègre. Je ne suis pas fan de ce Monsieur, mais je partage totalement son analyse sur la Taxe Carbonne. Une excellente interview il y a une semaine dans le Parisien, où il exprime son avis sans appel sur la question. Injuste socialement, inutile climatiquement, nuisible économiquement. Fermez le ban.

Allègre rappelle certaines évidences. La France n’émet que 5/1000eme des émissions annuelles… Oui, c’est mieux que rien. Mais on va donc taxer les travailleurs de la classe moyenne pour 5/1000eme ? « Trop de mensonges » rappelle Aphatie, on y est en plein dedans. L’ensemble Europe – Amérique du Nord représente 50 % des émissions de CO2, ça devient déjà plus pertinent d'avoir une réflexion un peu plus globale qu'au seul niveau national.
Injuste socialement. Allègre propose un slogan percutant : « Les riches en auto, les pauvres à vélo ! ». Caricatural peut être, mais pas si faux...

Certains disent qu’il ne faut pas ne rien faire. Et que refuser cette taxe, c’est ne pas voir la réalité en face, et patati, et patata. Reprenons le problème différemment : avons-nous le choix de ne pas polluer pour, par exemple, aller à son boulot ? Il est insupportable de se voir sanctionner sans avoir le choix… Le sémillant ex-futur ministre Lefebvre clame « cela favorisera les transports en commun ! ». A Paris sans doute : pendant mes vacances parisiennes, je n’ai pas eu besoin de voiture. Sauf que pour aller travailler dans le Gard, vu que le réseau de métro et de tramway est assez peu développé, je fais comment ?
Et tiens, j’ai envie de changer de voiture… Ben chez mes concessionnaires, des voitures électriques, je n’en trouve pas ! Donc oui, il me reste le vélo… C’est bien, ça affermira mon ventre qui a pris mal durant ces vacances (mais c’est bon l’aligot aussi). Mais sur le fond… On me sanctionne, et on ne me donne pas la possibilité d’être écologique. Oui, c’est injuste. Pour ne pas dire plus.

Claude Allègre ne fait pas sabrer dans son interview. Et quelque part, je confesse adhérer à ses propositions. D’abord ses urgences écologiques. Pour lui, le C02 est secondaire. Pas de surprise, on connaît sa position sur le réchauffement climatique : je ne suis pas sur de le suivre totalement là-dessus. Mais quand il dit que les urgences écologiques, c’est l’eau, la démographie et l’énergie, oui…

Ensuite, il propose 3 pistes. Accorder l’électricité gratuite pendant 5 ans à tout acquéreur de voiture électrique. Oui et encore oui. Il faut juste que les Renault et autres constructeurs jouent le jeu. La Prius est bien, mais elle n’est pas donnée… Ensuite, Allègre propose d’imposer aux grandes compagnies pétrolières à l’échelle du globe de consacrer 10 % de leurs superprofits à la capture et à la séquestration du CO2. Là encore oui, la capture du CO2 est possible, mais c’est vrai que cela coute…
Enfin, il propose de « développer le nucléaire de 4 e génération qui sera plus propre et sécurisera les réserves en uranium ». Je ne peux qu’adhérer à ce qui devrait être, à mon modeste avis, une priorité industrielle de la France.

Ajoutons que la Taxe Carbone est loin de faire l’unanimité à l’UMP. Là encore, des députés UMP sont franchement opposés à cette nouvelle usine à gaz. Une fois de plus, les citoyens verront si nos députés sont courageux, ou simplement godillots… (non, je ne parle pas d’HADOPI…).

La conclusion à Ségolène Royal, qui s’était prononcée contre la taxe carbone. Elle se demande si ce ne serait pas elle, la meilleure candidate écologique ? Je ne sais pas, je m’en moque et je ne voterai probablement pas pour elle. Mais en tous cas, elle a le mérite de rappeler qu’être écologique, ce n’est pas forcément être dans sa grande tour d’ivoire à Paris, loin des préoccupations de pauvres ploucs qui n’ont que la voiture pour aller bosser. Qui sont locataires et se chauffent au gaz ou au fioul. Et qui aimerait bien être écologique aussi…
Attention de ne pas rendre l’écologie impopulaire en utilisant des méthodes technocratiques et déconnectée de la réalité des gens. Ne pas faire uniquement de l’écolo pour les bobos…

Enfin, on a encore le temps d’en parler, de la taxe carbone… Un des films de cette fin d'année, avec la grippe A et le retour d'HADOPI...

samedi 29 août 2009

La Rochelle, non remaniement... et vent qui souffle

De retour dans le Gard, et la retrouvaille avec un ami laissé à la maison : le mistral. Aujourd'hui, il souffle, fort. Comme pour me rappeler, de manière insidieuse et perverse, que les vacances sont finies. Il le rappelle froidement, car nous greloterions presque...

Deux événements politiques ce weekend donc. Frédéric Lefebvre ne sera pas au gouvernement tout de suite. Certains sabreront le champagne, d'autres en seront malheureux comme les pierres. Moi, j'en ai rien à foutre. Et pourtant je ne peux m'empêcher d'en parler. Peut être car il représente vraiment ce que je déteste dans la politique...
Enfin, Fillon est apparemment réticent (on peut le comprendre). Et Sarkozy commence à se rendre compte qu'après avoir promis un gouvernement resserré, l'argumentaire comme quoi "les secrétaires d'état ça compte pas" fait sourire tout le monde... C'est une bonne nouvelle. Et je trouve que c'est presque une bonne chose de reconnaitre qu'on est en train de faire une connerie, et de s'arrêter avant...

Et pendant ce temps, à la Rochelle, les socialistes s'amusent. J'espère qu'Hypos a beau temps.
Ahh, ils doivent être beaux avec leur chemise blanc ouverte sur leur torse velu... Avec leur pull sur les épaules et leur tongue mocassin à ponpon, manière "regarder comme je suis cooool...". Ça m'amuse toujours de les voir à la télé, avec leur mine bronzée et les dents qui rayent les pavés de la vieille ville...

Pas de commentaires à faire pour l'instant. Sinon que, une fois n'est pas coutume, je suis à 100 % en accord avec Ségolène Royal sur la Taxe Carbone. Bon, il y a toujours chez elle la finesse d'un bucheron viking dans les palais du Louvre, mais bon...

Non, la Rochelle reste cette délicieuse ville de vacances... Je regarderai les images de ces universités d'été avec la nostalgie des vacances qui sont finies...

jeudi 6 août 2009

Et Ségolène Royal de parler d'immoralité...

Mon dernier jour de travail avant les vacances devrait m'interdire de m'énerver. Mais là, c'est quand même fou... D'autant plus que j'ai loupé l'information hier.

Ségolène Royal commence sa campagne aux élections régionales. Elle a sa manière bien à elle de faire de la politique : ça clive, ça charcle, tant pis c'est à la limite de l'insulte verbale.
Et donc là, tel le Munster qui vient dire à l'espadrille qu'elle pue (en espadrille, on pue des pieds...), Ségolène Royal accuse Fillon d'immoralité. Et rien que ça, ça me fait autant mourir de rire que cela m'afflige.

Je ne parle pas du fond. Les supporters de Royal diront que de toutes manières l'état sarkozyste est voyou et patin et coufin. Et les supporters UMP reprendront les termes insultants (et insupportables) de Frédéric Lefebvre à l'encontre de l'ancienne candidate socialiste de 2007. Donc non, ne parlons pas du fond.
La forme par contre me dérange. Pour deux raisons.

D'abord, avant de donner des leçons, il faut être irréprochables. Surtout en politique tout en haut. Ségolène Royal me parait extrêmement mal placée pour dénoncer l'immoralité de quelqu'un. Extrêmement mal placée... Pas la peine de refaire la liste des casserolles judiciaires ou politiques de la présidente de Poitou Charente. Pas la peine de rappeler sa fin de campagne en 2007, ou son attitude après la victoire d'Aubry au sein du PS. Non, que Ségolène Royal ne parle pas d'immoralité.

Ensuite, chacun a sa manière de faire de la politique. Depuis le début, je critique l'attitude pyromane de personnes comme Royal ou Lefebvre, de faire de la politique en atisant les haines et les braises. Certains adorent qu'on "tape" sur la droite ou sur la gauche selon sa tendance. Ah, ils aiment voir le sang du camp d'en face couler... C'est génial.
Et puis un matin, on se réveille avec le Le Pen au deuxième tour. Et puis on voit que ça brule dans les banlieues, que les gens ne se parlent plus...

Je déteste cette manière violente de faire de la politique. Cela plait peut être aux apparatchiks, aux purs et durs. Qu'en pense la majorité des français, qui ne se considèrent pas forcément attachés à un parti, à une personne ? Je ne sais pas si c'est payant pour Royal de se montrer clivante, violente, intolérante aussi. Je crois en tous cas que ce n'est pas payant pour la politique française d'avoir des leaders extrêmes dans leurs attitudes agressives. Et je n'aime pas la posture agressive et clientéliste de Ségolène Royal.

Je ne me suis jamais caché : Ségolène Royal ne fait pas partie des personnes politiques que j'apprécie. Si elle et Georges Frêche, qui sont très proches, perdent l'an prochain, je ne tomberai pas en dépression.
Mais ce n'est pas parce que j'assume ne pas aimer Ségolène Royal que je me tairais devant une attitude politique que je trouve indigne...

(allez, je suis en vacances ce soir ^^)

mercredi 15 juillet 2009

Pour être original, je m'en vais parler d'Orelsan...

Les élites intellectuelles de ce pays sont celles qui choisissent ce qui est bon ou pas. Ce qu’est la mode, ou la ringardise. Ce qui doit être adulé, ou au contraire lynché. Parfois, cette élite pratique le hasard. Elle prend, au pif, une chanson, un texte, et elle s’acharne dessus. Sur l’auteur. Oubliant par là même qu’il y a d’autres écrits tout aussi nauséabond, sinon plus… Mais l’élite intellectuelle ne sait visiblement pas faire deux choses à la fois. Alors elle reste sur sa condamnation, et elle tape.
Et comme les suiveurs sont derrière, prêt à embrayer sur l’émotion et l’indignation, ben ça marche…

A ce propos, un joli texte d’Authueil sur « La norme et les déviances ». Et cet extrait qui résume mon sentiment « A chaque époque ses hérésies, ses tribunaux de l'inquisition et ses buchers. Ca au moins, c'est quelque chose qui les bienpensants n'ont pas cherché à abolir. C'est tellement pratique. » Tellement pratique…

J’avais déjà écrit combien il était parfois difficile d’être original. Un sujet mainte fois rabâchés sur le web. Jusqu’à l’overdose. Mais je ne suis finalement qu’un suiveur. Un mouton. Et je parle aussi de l’affaire Orelsan…

Je suis comme mon copain Némo, je ne connaissais pas Orelsan avant qu’il ne soit la star du bucher médiatique. Je ne l’ai jamais entendu, je ne l’ai jamais écouté. Je ne sais même pas à quoi il ressemble. J’ai une circonstance atténuante : je ne connais pas le rap. Pas fan du tout. Et pas forcément envie de le devenir.
Sa chanson ? Je ne connais que le titre. Ce qu’il y a dedans ? J’en ai entendu des extraits de phrases. Cela ne m’a pas plus ému que ça car j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ou vu pire, dans des chansons, des films, des livres. Mais bon, le couperet médiatique est tombé sur Orelsan. Tant pis pour lui, cela aurait pu être quelqu’un d’autre…
Mais non, c’est lui.

Pourtant, le Merle moqueur rappelle combien Orelsan n'est qu'un petit joueur comparé à d'autres. Des subversifs, il y en a pléthores. Des textes de rap qui valident la violence, il y en a pas mal.
Ne parlons pas de Florent Pagny qui refuse de payer ses impôts (sourire)… Par exemple, l’indispensable Guy Birenbaum signale que Johnny Halliday pourrait tomber sous le coup de la censure intellectuellement comme-il-faut. « Requiem pour un fou », n’est ce pas un appel au meurtre de la femme ? Je dis ça, j’aime beaucoup Johnny Halliday… Ce qui n’est pas sans conséquences aujourd’hui, mais bon…

J’adore Serge Lama, j’en ai souvent parlé ici. Peut être est ce mon chanteur préféré. Il a aussi des textes très beau, mais d’une grande violence. Dans son (magnifique) dernier album, une chanson qui s’appelle Socrate. Très belle. Et un texte assez subversif, choquant pour certains. Serge Lama se met dans la peau de Socrate. Et les désirs sexuels de Socrate sont plutôt spéciaux. La première fois que j’ai écouté la chanson, honnêtement, j’ai été franchement gêné, pour ne pas dire plus…
Mais voilà, le texte est beau. Et ce n’est pas Serge Lama, que j’adore, qui fait cette apologie détestable. Non, c’est Socrate. On pourrait dire que ce n’est pas Orelsan qui tabasse la femme, mais le personnage qu’il interprète… On pourrait dire beaucoup de chose…

Et puis ensuite en arrive la polémique politique. Ségolène Royal. Elle est accusée d’avoir fait pression sur les organisateurs des francopholies pour déprogramme Orelsan. Elle nie tout en bloc. Les esprits chagrins pourraient mettre en avant le mensonge en politique comme une arme utilisée sans discernement. Jack Lang, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal aussi…
Certains se moquent de l’UMP quand ils en appellent à la « liberté d’expression », ils ont raison. Surtout quand c’est le caricatural Lefebvre qui balance le communiqué rieur. Mais dans ses actes, peut-on légitimement penser que Ségolène Royal est plus « tolérante » que Nicolas Sarkozy par exemple ? Elle censure aujourd’hui Orelsan, hier c’était les dessins animés japonais qu’elle voulait interdire. Et visiblement, sa méthode de gouvernement en Poitou Charente n’est pas plus apaisée que celle de Nicolas Sarkozy au plus haut sommet de l’Etat.
Je termine ma diatribe sur Ségolène Royal (que je ne porte pas dans mon cœur, vous l’aurez compris) par cette remarque. Nous critiquons tous la gestion clanique du pouvoir par Nicolas Sarkozy. Je reprends le leitmotiv de Ségolène Royal lorsque, en bonne démocrate, elle contestait le verdict des urnes socialistes. « Mes amis et moi-même ». Mes amis et moi-même… Soyons clairs, j’abhorre le clan Sarkozy et cette politique des petits copains. Je détesterai tout autant le clan Royal. Remplacer un clan sectaire par un autre clan tout aussi sectaire, sinon plus, non merci.

Bref, que l’intervention de Ségolène Royal soit effective ou pas, qu’importe après tout… J’aurais encore dit tout le bien que je pense d’elle. Qu’elle ait fait ou non pression sur les organisateurs des Francofolies.

Pour finir sur la partie politique, Marc Vasseur a relevé la bêtise de Frédéric Mitterrand qui compare Orelsan à Rimbaud. D’ailleurs, son billet permet de lire le texte incriminé d’Orelsan, et un poème à coté (que je trouve sacrément d’un autre niveau…). Rébus se moque quant à lui de cette table ronde des rappeurs (modérés s’il vous plait) que veut faire Fadéla Amara. Bêtise, quand tu nous tiens, tu ne nous lâches pas…

Pour finir, ma position quand même… Je déteste la légitimation et les appels à la violence. Contre les femmes bien sur, mais aussi contre la police, contre les entreprises, contre les riches, contre les étrangers, etc… Donc le texte d’Orelsan me met des frissons de colère dans le corps. Comme certains textes qui appelaient au meurtre de flic m’insupportaient. Ajoutons à ça le fait que je ne suis pas tellement sensible à la musique « rap », je ne suis pas fan, mais alors pas du tout fan, d’Orelsan.
Doit-il pour autant être interdit ? Je n’aime pas, je n’écoute pas. Est-ce que cela doit être interdit pour les autres ? Et si lui doit être interdit, pourquoi ne pas interdire tous les textes subversifs, toutes les œuvres immorales ? Contre les femmes, mais d’une manière générale contre « autrui ». Cela en éliminerait beaucoup…

De plus, je suis toujours mal à l’aise quand il y a lynchage. Désaccord oui. Lynchage non. Que la personne lynchée s’appelle Julien Dray, Hervé Gaymard, ou que ce soit un rappeur qui est passé au mauvais endroit au mauvais moment, cela me gène.
Au final, on crée un martyr alors qu’on souhaitait faire un exemple. Et le résultat, pour moi, et que malgré des textes que je ne trouve pas franchement réussi, Orelsan me devient sympathique, et touchant. Etait ce le but initial ?

Ma conclusion sur cette pseudo histoire Orelsan ? Défendre la liberté aussi de dire des conneries. En face, il y a la liberté de s’opposer, d’exprimer son désaccord, sa réprobation. C’est aussi pour ça que je suis mal à l’aise quand j’entends parler d’interdire les listes de Dieudonné, ou d’interdire Le Pen comme cela est souvent évoqué. Laissons les libre de dire des conneries. Et nous soyons libres d’être fermes dans notre opposition.
La liberté empêche aussi de créer des martyres… Alors soyons plus intelligents que ceux dont on souhaite combattre les idées détestables !

lundi 20 avril 2009

Et Jack Lang entre dans la partie... Il ne manquait plus que lui !

Je crois que Jack Lang m'est plus antipathique encore que Ségolène Royal. Ses manières de faire de la politique, son coté "je donne des leçons que je n'applique pas", son gout du parachutage et de l'opportunisme... Bref, j'en ai déjà parlé . Et HADOPI ne me le rendra pas plus sympathique.
Donc aujourd'hui, Jack Lang donne la leçon à Royal. Et parce qu'on était pas suffisament ridicule aux yeux du monde entier, il demande aux espagnols de pardonner à Ségolène Royal...
Grace à Jack Lang, j'aurais presque envie de défendre Royal dites donc... (soupir)

J'ai aussi beaucoup d'antipathie pour l'apparatchik UMP Dominique Paillé. Le Vincent Peillon de l'UMP lance un appel déchirant : "Halte au feu". Sur cet appel là (pas le reste de son communiqué...), je le suis. Halte au feu. On passe pour des cons. Restons en là, y a tellement de sujets plus grave en ce moment...

samedi 18 avril 2009

Rapace Royal

Elle est formidable... Les humoristes n'ont pas eu le temps d'y penser, elle s'en est chargée toute seule, comme une grande : Ségolène Royal présente ses excuses à Zapatero, au nom de la France, pour les conneries dites par Sarkozy. Une de plus.

Je trouvais que les propos de Sarkozy ne grandissaient pas la France. Royal rajoute au ridicule eu ridicule total de la France, en ce moment, dans le monde. Car si ridicule Royal est (en plus d'être franchement abjecte et d'un indécent opportunisme), elle entraine un peu plus notre bon pays qu'on aime bien...
Qu'en pense les militants socialistes qui ne l'ont pas choisi elle pour les représenter au fait ?

Normalement, on ne devrait pas plus réagir aux outrances de Ségolène Royal qu'à celles d'un Le Pen ou d'un Lefevbre (ou d'un de Villiers qui s'excusera auprès de monde au nom de la France pour les dires de Ségolène Royal...). C'est comme les trolls : les ignorer, pas leur donner à manger. Mais on ne peut pas se retenir... C'est dingue, c'est la politique française... C'est triste aussi.
(et moi de sentir un taux d'abstention dingue aux européennes... et des 21 Avril à la pelle...)

mercredi 25 février 2009

Ca ne finira jamais... Quelques comportements politiques qui me font soupirer...

Certaines choses ne finiront jamais...

Par exemple, Ségolène Royal sera toujours Ségolène Royal. Aucune honte ni scrupule. En Guadeloupe, aujourd'hui, elle clame sa fierté "les négociations ont repris depuis que je suis arrivé sur l'ile". Elle ne dit pas "grâce à elle". Lisons le entre les lignes. Est ce le même humour qui la fait se rendre inspiratrice de la campagne d'Obama ?
Ne douter de rien. Rendre le mandat de Martine Aubry invivable en accaparant la lumière sur sa personne, pourquoi pas. Aujourd'hui, on lit partout que ça y est, les socialistes sont rassemblés. Pourquoi pas...
Pendant ce temps, une ne change pas. Ne douter de rien. Récupération politique politicienne, déclaration sur tout et rien, quitte à se déjuger ou à se contredire. Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi. On y est en plein dedans.

Ca ne finira jamais non plus, les nominations du Prince. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy place ci et là tous ses amis et proches. Dernier en date, l'inconnu le plus célèbre du moment François Pérol nommé à la tête de la nouvelle banque fusionné. L'opposition se déchaine. L'inénarrable Lefebvre aussi. Il répond à son frère siamois Benoit Hamon. Et une polémique qui nait, se déchaine aussi fort que le mistral aujourd'hui. Ca amuse, ça occupe.
Evidemment que c'est scandaleux. Même si sur ce coup là, la compétence de l'homme ne peut être nullement remise en cause, ces nominations "du Prince" sont insupportables. Mais y a un mais...

J'avais lu, et entendu, ces dernières semaines, des réactions à gauche qui m'ont... Affligé n'est même pas le bon terme. En réaction donc : "vivement qu'on revienne au pouvoir pour placer qui on veut". Puisque de toutes manières Sarkozy le fait aujourd'hui, on le refera demain, comme l'a fait hier Mitterrand, Chirac, Jospin. Ah ?
C'est comme le cumul des mandats : Voynet et Montebourg sont contre (sans s) et le clament haut et fort. Sauf qu'à la première occasion, on laisse tomber VIeme République et autres beaux principes. On cumule conseil général et palais Bourbon d'un coté, mairie et Sénat de l'autre (avec en prime le parachutage, miam miam). Et la raison de ce reniement spectaculaire, qui ne semble pas forcément émouvoir les supporters de ces deux talentueux personnages ? "Ben tout le monde fait ça, donc nous aussi". Pan sur le bec, ben oui c'est con.
Ca risque donc de ne pas finir tout de suite...

Je ne parle pas des parachutages. On lit ici et là que le provencal Rhône Alpin de la Somme Vincent Peillon risque d'être tête de liste de la liste socialiste dans la grande Région Sud-Est aux européennes... Sans faire un commentaire désagréable sur ce scrutin scandaleusement modifié sous Chirac - Raffarin (qui fait qu'on ne parle plus d'Europe dans ce scrutin imbitable et politisé de la plus laide des manières), suprise (assez contenue à vrai dire, on attend où va atterir Benoit Hamon) devant ce genre de parachutage. Et là encore, droite et gauche (même centre) font largement jeu égal.
Enfin, il faut bien un poste pour le brave soldat Peillon (garçon tout de même très talentueux).
Enfin, le parachutage, là non plus, cela ne semble émouvoir personne. Lang et Guigou se font élire sans problème dans les législatives "loin de chez eux" qui leur permet de fuir Blois et Avignon qui ne les voulaient plus. Il faut bien continuer à exister. Bon, Lyon a renvoyé Perben et Millon dans leurs départements respectifs. Heureusement que les lyonnais...

Ca ne finira jamais hurle le chanteur. On peut quand même soupirer ?

samedi 14 février 2009

Les actes comptent plus que les mots (Gandrange, politique, etc...)

Moment de vie, pas le meilleur, mais peut être un des plus marquants. Et où j’ai le plus appris. Moment de déception sentimentale. Fort, dur. La trahison est parmi le pire des maux.
Une amie, très chère. Galac, de Marseille. Je l’appelle toujours Mumuse. Elle me dit, alors que je fais les 1453 pas (je marchais beaucoup) dans son appartement, le verre de whisky à la main droite et le tribule à la main gauche, cette phrase qui me marque toujours, presque 7 ans (déjà), plus tard.
« Petit Faucon, les mots c’est bien. Mais le plus importants, ceux sont les actes. Les actes sont bien plus importants que les mots ».
Ce n’est pas « petit Faucon » qu’elle a employé comme petit nom. Je ne sais plus si c’est celui d’aujourd’hui ou celui d’avant qu’elle employait. Mais qu’importe…
Attention aux mots, ceux sont les actes qui comptent. En amour, c’est on ne peut plus vrai. Certain(e)s sont expert(e)s en beaux et grands mots. Des phrases lyriques et poétiques. La puissance littéraire qui donnent au verbe une force et une grandeur que la science ne pourra jamais égaler...
Sauf que les pierres d’étoile sur les rochers, aussi gracieux soient ils, ne remplacent jamais les actes. Au contraire, quand elles ne sont accompagnées que de vagues d’écumes pleines de vides, elles n’apportent finalement que déceptions au mieux. Parce que le pire, c’est la douleur. Qui demeure longtemps après, tout juste perceptible dès lors que le souvenir effleure l’empreinte de la cicatrice.

Applicable également dans le milieu professionnel, cette maxime. J’ai également essayé d’appliquer cet adage dans mon travail. Souvent été victime aussi de supérieurs hiérarchiques ou manager qui maniaient la langue à merveille. Sans les actes qui viennent derrière. Dans mon mode de management, j’ai toujours essayé de ne jamais mentir, et de ne jamais promettre ce que je savais incapable de tenir. Parce que pas dans mes attributions.
Promettre la lune au mec qui va se lever un cul d’enfer pour se la voir offrir, c’est dangereux. C’est con. Les conséquences sont grandes, dont celle d’une crédibilité et d’une confiance sans lesquels on ne peut rien faire.

Enfin, c'est en politique que les risques de déception sont les plus grands. Le 21 Avril 2002, on l’oublie souvent et toujours, est un des fruits issu de l’arbre de la rancœur et des promesses non tenues. La « fracture sociale » de l’époque. J’avais soutenu Chirac sans avoir l’age de voter. Six mois après, il dit franco de port à Alain Duhamel « je ne pourrais pas tenir mes promesses ». En substance, j’ai bien parlé, mais bon les actes d’amour vous verrez plus tard… Alain Juppé n’y a pas survécu 18 mois plus tard…
Une dissolution et une cohabitation plus tard, Le Pen et un taux d’abstention record viendront rappeler que lorsque les actes ne suivent pas les beaux mots, douloureux sont les maux et les bobos… Oui, ça fait beaucoup de « o » dans la phrase, mais c’est pour dire combien ça fait mal…

2007 et la présidentielle n’auront pas démontré que les leçons ont été retenues. Les deux finalistes ont rivalisé de mots merveilleux. La perdante aura admis quelques semaines plus tard qu’elle avait du mal à croire aux féeriques phrases de sa campagne. Quand au candidat du pouvoir d’achat, il se révèle aujourd’hui un président de crise sans grande marge de manœuvre.

C’est pour cela que le voyage de noce de Nicolas Sarkozy n’aura pas été des plus heureux. Quand au détour d’un hiver 2008, au lendemain de mariage, le président s’en va prêcher des belles et alléchantes promesses à des ouvriers inquiets à Gandrange, il ne peut que s’attendre à récolter plus tard les fruits d’un désenchantement qu’il a lui-même crée. Quelles sont ses marges de manœuvre quand il s’engage, ce jour là, que le site ne fermera pas ? Que les emplois ne seront pas menacés. Quelles sont ses marges de manœuvre ?

Le président Mittal, l’autre, celui qui tient les cordons de la bourse sidérurgique, a d’autres ambitions que le président Sarkozy. Son rôle, à Mittal, n’est pas de créer des emplois. Et lui n’a pas fait de promesses. On peut jouer, de manière convaincante, la saine colère de Ségolène Royal. Tout en louant la capacité de l’ancienne candidate socialiste à s’offusquer : son one woman show de l’automne a vraiment prouvé qu’elle était sans doute la meilleure comédienne de la scène politique française. On repassera pour la sincérité, mais on saluera l'opportunisme de celle qui aujourd'hui veut régler la crise en Outre-Mer. Enfin, on saluera... Ou pas.
Pour revenir à Mittal, on peut être écoeuré du cynisme d’un groupe aux bénéfices record, dont le but est d’aller justement encore plus loin. Fusse t’il au prix de misère dans des familles ici et là dans le monde. Et tout en étant comme moi un bon petit bonhomme de droite, attaché à la valeur du travail et du respect des gens.

Mais on en revient à la première question. Quelle marge de manœuvre pour le Président de la République au moment de ses promesses ? Si elles sont nulles, pourquoi avoir pris ce risque insensé de tenir des promesses irréalisables ? A contrario, si les marges existent, pourquoi une situation bloquée ce jour ?

Le Figaro se fend aujourd’hui d’un article pessimiste pour Nicolas Sarkozy : « Sondage – Nicolas Sarkozy se prépare à des temps difficiles ». Oui, c’est vrai. Mais peut être au départ ne fallait il pas promettre une lune trop haut dans le ciel… Les lendemains sont peut être difficiles pour celui qui a promit, mais encore plus dur pour ceux qui ont cru à ces promesses.

En amour, dans le travail, dans la politique, Jacques Chirac avait théorisé. « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… ». Les conséquences sont désastreuses pour tous au final. Le crétin cocu qui a cru. Et le beau parleur qui a semé la tristesse et la désillusion. Au final, l’arbre qui pousse sur des racines de rancoeurs ne donne jamais de beaux fruits d’abondance. Mais des 21 Avril.

Les mots sont des armes mortelles si les actes ne suivent pas. Mumuse avait raison comme souvent. Il faudrait qu’on écoute plus souvent des gens comme elle, même, et surtout, tout en haut de la pyramide…

mercredi 21 janvier 2009

Depuis une chambre d'hôtel à Aix en Provence...

Je ne peux pas m'en empêcher... J'avais dit que je ne blogguerai pas de la semaine, et pourtant...
Depuis une chambre d'hôtel à Aix en Provence, qui me permet d'accéder à ce faible signal WiFi qui est parfait quand on pose son PC sur ses genoux dans le petit salon, j'envoie un petit mot...

Je n'ai pas le temps, et pas envie, de "développer" quelques une des photos que j'ai prise de la ville... Elles sont dans mon petit Panasonic. J'ai vu que le site "Photo de ville" proposait une fontaine de la Rontonde tellement mieux que les clichés que j'ai pris tout à l'heure sortant du resto. Donc bon...
C'est bien de ne pas avoir trop accès au net. Une semaine en stage, c'est un bon sevrage. Crise dans les Médias propose quelques méthodes pour se désintoxiquer des médias, partez un peu en formation. Ca fait du bien...
Enfin, pas tant que ça puisque je cite un blog, que forcément je n'ai pu m'empêcher d'aller visiter. Malade je vous dis, incorrigible. J'ai depuis 15 jours un Nokia N95 qui super top, ben figurez vous que je ne peux m'empêcher d'aller lire mes mails et mes blogs favoris dessus... Donc sevrage, tu parles... Le sevrage de l'ivrogne qui pour se soigner par en cure dans le bordelais ou à Tain l'Hermitage, c'est malin...

Alors on va sur le premier PC en libre service qu'on voit... on est comme le fumeur qui veut s'arrêter de fumer mais qui n'arrive pas. Comme l'ivrogne du paragraphe au dessus. Le drogué, l'addict de je ne sais quoi... Qui saute finalement sur la première occasion d'assouvir ce manque.
Et fatalement, on tombe sur des hics des fois. J'ai eu le bonheur de bousiller ma cléf USB sur un des postes dans lequel j'ai fourré mon boût (USb le boût...). J'avais fait une sauvegarde avant de partir, mais bon...

C'est marrant en tous cas. Sevrage un peu quand même. Un copain, élu local comme moi mais d'opposition lui, m'a appris que c'était le bordel à l'Assemblée Nationale... Il est de droite comme moi, mais il ne veut pas comprendre que la méthode politique de Sarkozy, faite d'autoritarisme et de sourdité bêtasse, risque d'envoyer beaucoup de gens dans le mur.
Bon, il ne m'a pas appris qu'Obama était enfin président, amen (ou alléluia, je sais pas ce qu'il faut dire dans cette situation là). Mais pareillement qu'en Novembre le jour de l'élection américaine où j'étais à Rome, je n'ai rien suivi... Si, la ballade sur quelques blogs de copains, que j'aurais bien cité pour leur offrir un peu du Wiki. Mais là, franchement, c'est tard, la connexion marche mal, qu'ils me pardonnent...

J'aurais aimé aussi les citer sur l'histoire Royal. C'est eux qui me l'ont appris en plus, qu'elle avait encore éclaboussé le monde de sa classe, de sa modestie, de son sens des responsabilités. S'il doit y avoir en 2012 un deuxième tour Sarkozy - Royal, j'appellerai ceux sur qui j'ai un peu d'influence à voter contre Royal, sans aucun état d'âme ! (c'est aussi pour ça que j'en veux à la méthode Sarkozy, et un peu à sa politique aussi...)
Ce weekend déjà, j'avais vu la présidente du Poitou jouer la bonne camarade socialiste. Elle qui avait stigmatisé pendant son show les "camarades socialistes pas très loyaux" durant sa campagne électorale, se sent elle très fière d'elle de savonner tous les trois matins la planche de la première secrétaire du PS ? Enfin, Royal, c'est comme Sarkozy "faite ce que je dis, suivez mes leçons que je vous donne à la lettre...". Par contre ce que je fais...

Finalement je n'ai pas pu m'en empecher... J'aurais pu soupirer sur Aix en Provence. Des souvenirs encore. Des regrets aussi. J'ai été accepté au Science Politique de cette ville, et j'ai préféré embrasser la carrière d'ingénieur qui à l'époque faisait plaisir à papa. Mais voilà, politique j'en parle quand même...
Et je bloggue quand même, quand bien même j'avais dit non. Ca se soigne Docteur ?